Iziledur de bretagne et eleusis de cluny

"... et pourquoi si Korwin s'en sort bien..." dit iziledur en descendant du carosse juste derrière un labrador.

Il s'etira nonchalament alors qu'un valet amenait un marche pied pour la dame qui le suivait.
"Décidemment je m'y ferai pas...à ce 'confort'... Arthur au pied!" ordonna t-il au chien qui s'avancait vers l'escalier du chateau.

Apres avoir flatté l'encolure d'un des chevaux, le jeune homme habillé de noir, de blanc et de touches de dorure se retourna vers la dame qui venait à son coté.

"Puis je vous proposer mon bras dame Eleusis en échange d'une visite? apres tout vous connaissez mieux les lieux que moi?"

Posant sa main sur le bras que lui tendait Iziledur, Eleusis lui sourit d'un air espiègle :

Que nenni messire c'est tout comme vous la première fois que je viens ici !
Dotch et Lilin ont acquis cette demeure en prévision de leur mariage, fort récemment.

Allons donc visiter et nous perdre ensemble si vous voulez bien !


Elle souleva de son autre main la traîne de sa robe de velours champagne, un peu légère pour l'air vif du soir et, frissonnante, avança vers l'escalier.
Arthur allait et venait autour d'eux, tout excité par la nouveauté de l'endroit.
Elle sentait sous sa main la chaleur du bras de son cavalier, et ne put s'empêcher de lui envier son pourpoint...


________________________
Eleusis Mercoeur de Cluny
Dame de Villacerf
Bailli du Duché d'Orléans

Ayla avait profité de la présence de son fils pour faire une promenade avec lui. Mais la fraîcheur du soir qui tombait l'avait incité à venir retrouver l'abri de la grande batisse.
Elle ne passait guère souvent de temps aec lui, le coniant aux bons soins de sa nourrice. elle le regrettait parfois mais ses différentes charges ne lui laissaient que peu de temps libre.

Le garçon semblait heureux, les joues rosies par le grand air il avait bonne mine. Un pincement au coeur, elle se dit qu'il lui fallait profiter de tels moments.
Entendant le bruit d'une conversation dont une des voix lui était familière, elle se dirigea vers l'endroit dont semblaient s'élever les voix.
Elle vit la dame de Villacerf s'avancer au bras d'un homme qui lui semblait avoir déjà vu quelque part. Où pouvaient-ils donc s'être croisés?

Elle leur sourit et s'avanca pour les saluer, la petite main de Louis au creux de la sienne.
Sa robe de camocas grenat orné de fines rayures d'or ondoyait doucement à chacun de ses pas.

Bonjour à vous chère Eleusis.

Elle fit un signe de tête en direction de l'homme à ses côtés, cherchant toujours qui il était.

Bonjour messire.

Le jeune homme s'écarta quelque peu de sa compagne pour effectuer une révérence se découvrant au passage.

"Iziledur d'Avalon et de brieg, madame. Nous venons à l'instant d'arriver avec dame Eleusis... mais je vois que vous vous connaissez."

Il se tourna vers eleusis et remarqua un leger frisson la parcourant alors qu'une brise passait. Non sans une légère crispation, il enleva sa cape blanche et noire pour la passer autour des épaules de la demoiselle.

"Arthur viens par là" adressa-t-il au chien qui semblait curieux du petit humain a sa taille. Iziledur se baissa pour caresser son chien, donnant libre au cours aux dames de faire conversation à leur guise.

La vicomtesse observait du coin de l'oeil le mâtin qui s'intéressait un peu trop à son fils à son goût. Mais cela ne semblait aps déranger lenfait qui le regardait d'un oeil curieux, sans pour autant oser s'en approcher.

Elle esquissa une révérence.

Enchanté de faire votre connaissance messire.

Elle se morigénait. Es-tu bécasse de ne pas l'avoir reconnu le cousin de ton gendre. Si noble figure ne s'oublie pas facilement pourtant.

Si fait, nous nous connaissons quelque peu dit-elle en souriant à Eleusis.

Nous nous voyons souvente fois à Saint-Antoine-le-petit et elle m'a gentiment accueilli en sa demeure lors d'un voyage que j'ai effectué dernièrement.

Elle désigna l'enfant à ses côtés.

Permettez-moi de vous présenter mon fils Louis.

L'enfant qui avait pris le pli d'être présenté à de nombreuses personnes, entendant ces mots, s'inclina un instant devant le jeune homme.

Elle vit avec satisfaction que ses leçons de bonnes manières avaient porté leurs fruits.
Celles de son fils oui, mais pas les siennes.

Par Aristote, je manque à tous les usages. Je suis Ayla d'Appérault, vicomtesse de Melun et baronne de Donnemarie Dontilly.

C'est au bras de son mari, que Dotch arriva vers les nouveaux invités.

Elle reconnut de suite Dame Eleusis, une amie de longue date maintenant, avec un charmant homme qui à la vue de ses armes ne pouvait venir que de Bretagne.

Elle leur fit révérence...

Bien le bonsoir, j'espère que le voyage fut des plus plaisants pour venir jusqu'en nos charmantes terres.

Dame Eleusis, c'est toujours un plaisir de vous revoir. Pardonnez moi, je ne vous ai pas présenté mon adorable époux Messire Lilin Vicomte de Cassel, Comte de Flandres.

La jeune mariée le visage empli de joie, se serra un peu plus près de l'épaule de son mari.

Ma chère cousine, il me semble vous avoir déjà croisé, il y a tellement monde que je ne sais plus bien ma foi...

Sourit.

Si fait. Nous nous sommes vues hier. Et ne t'excuse pas, il est tout fait normal que tu sois un peu perdue. On le serait à moins.

Fit un signe de tête vers Lilin.

Messire mon cousin, je vous salue.

Reportant son attention sur sa consoeur, elle remarqua que ses yeux brillaient d'un éclat qu'elle ne leur avait encore jamais vu. Elle eut un petit sourire.

Le jeune homme auprès de son épouse effectua également une révérence devant la gente dame et le noble sire arrivés depuis peu.

Gente dame Eleusis et beau seigneur, Dieu soit béni qui donna force à vos montures pour vous mener jusqu'ici. Nous vous accueillons avec joie et allégresse dans cette humble demeure. Qoyez les très bien venus.

Après s'estre relevé de sa révèrence auprès des nobles venus, il prit de nouveau le bras de sa compagne en la serrant davantage de ses costés. Le jeune homme rendit son salut à Dame Ayla par un signe de tête.

Dame ma cousine et Messire Louis vostre enfant, soyez à nouveau les bienvenus dans cette modeste demeure. Je suis heureux de vous y accueillir en cette soirée.
Que nostre Seigneur donne prompt rétablissement à vostre époux.

Messire Lilin je suis ravie de vous rencontrer enfin, ma chère Dotch m'a tant parlé de vous dans ses lettres, si vous saviez !

Dotchi ma mie vous êtes resplendissante, le bonheur vous va bien dirait-on ! Je suis heureuse de pouvoir partager avec vous ces moments si particuliers et je n'allais pas risquer de manquer votre mariage ma petite rebelle.

Messire Iziledur m'a permis de faire le voyage en sa compagnie, j'avoue que j'ai grandement apprécié de ne pas venir seule depuis la Bretagne....

Mais nous vous retenons dehors alors que vous vous devez à tous vos invités !

Dotch se mit à rire aux propos de son amie...

Comme quoi tout arrive, même quand on y croit plus finalement...

Nous allons vous laisser et retrouver d'autres invités

Dotch fit une nouvelle révérence aux personnes présentes

Passez une agréable soirée, les jardins sont très jolis même la nuit, des torches ont été installés pour vous guidez sur les sentiers.

Prenant le bras de son époux, elle le tira tendrement pour rejoindre d'autres personnes

A voix basse
Venez Izi, entrons avant que vous ne preniez froid ! Je suis bien égoïste de vous faire rester ainsi alors que vous êtes encore fragile !
Avez vous mal ? Voulez vous prendre un peu de repos avant que nous nous joignions aux festivités ?
Je peux demander à ce qu'on nous fasse donner des chambres...

Joignant le geste à la parole, Eleusis entra dans la demeure, tirant par la manche le chevalier breton.
Ils se retrouvèrent dans un grand hall, éclairé a giorno. De splendides tentures réchauffaient les murs, et atténuaient l'impression d'immensité de la pièce. Un couloir s'ouvrait devant eux, et on percevait, venant de là, le brouhaha des voix des invités mêlées à de la musique.

Oh je crois que l'on danse déjà ?! J'espère que cette fois j'aurai le plaisir de participer avec vous à ce bal... au Louvre nous avons manqué cela dit-elle, soupirant néanmoins au souvenir des moments passés dans les jardins du château royal.

Quelque peu surprise de se voir ainsi ignorée, Ayla haussa les épaules. Le beau chevalier était bien plus intéressant.....Elle sourit d'un air entendu en les voyant s'éloigner.

S'adressant à son fils:
Allons viens Louis, rentrons.

Ils rentrèrent dans la belle demeure.